Laurent Solly, proche de Nicolas Sarkozy, va rejoindre TF1
mardi 22 mai 2007PARIS (Reuters) - Laurent Solly, ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, rejoindra à partir de mercredi le groupe Bouygues avant d'aller "en temps voulu" à la direction générale de la chaîne de télévision privée TF1, a annoncé le groupe de BTP et de communication.
"Laurent Solly arrive à la holding du groupe Bouygues à compter du 23 mai 2007. Il y effectuera un parcours d'intégration au sein du groupe", lit-on dans un communiqué publié mardi sur le site internet de Bouygues.
"En temps voulu, en accord avec Martin Bouygues et Nonce Paolini, il rejoindra TF1 où il deviendra directeur à la direction générale. Ses missions seront définies à ce moment là", poursuit le communiqué.
Le Parti communiste français voit dans cette nomination une "présidence totalement décomplexée au fort relent berlusconien". "La toile du président de la République ne se tisse plus dans l'ombre, son réseau notamment au sein de grands moyens d'information se construit désormais au grand jour", accuse mardi dans un communiqué Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
A ses yeux, Nicolas Sarkozy "se fixe comme objectif, facilité par la concentration des groupes de communication, d'anesthésier l'opinion publique en contrôlant les grands moyens d'information".
Laurent Solly, 36 ans, est inspecteur des Finances.
2 commentaires:
Cécilia Sarkozy n'a pas voté... scoop censuré du JDD
Par Rue89 00H35 14/05/2007
Selon les informations de Rue89, le scoop aurait été retiré sur intervention de Lagardère, propriétaire du groupe du JDD.
Premier cas avéré de censure de l'ère Sarkozy... Selon nos informations, le Journal du Dimanche, qui appartient au groupe Lagardère, a renoncé à la dernière minute à publier un article relatant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour. Avec une information choc: Cécilia, l'épouse du candidat, a ce jour-là renoncé à exercer son droit de vote. Un coup de fil d'Arnaud Lagardère a conduit le directeur de la Rédaction, Jacques Espérandieu, à retirer au dernier moment l'article du "menu" du journal.
Une information confirmée par Patrice Trapier rédacteur en chef du JDD, à une journaliste de 20 minutes, sans toutefois parler d'intervention extérieure: "On ne l'a pas publié, car cela relevait de la vie privée de Cécilia."
Samedi matin, Florence Muracciole, chef du service politique, propose deux articles concernant Cécilia Sarkozy: l'un devait décrire les tensions au sein du couple, l'autre l'affaire du "non-vote", découvert par un journaliste. Par respect de la vie privée, le directeur de la rédaction, Jacques Espérandieu, renonce à publier le premier, mais donne son feu vert au second: il rapporte un fait vérifié, et suffisamment symbolique pour valoir publication. Quelques jours plus tôt, Espérandieu a d'ailleurs donné l'impression de vouloir lutter contre les pressions, quoi qu'il arrive: "On va résister", avait-il annoncé à ses troupes dans la journée de mardi."Espé" sait qu'il est sur un siège éjectable: il est dans le collimateur de Christian de Villeneuve, directeur des rédactions de LAM (Lagardère Active Média) depuis fin 2006. Les deux hommes se connaissent bien: lorsqu'il dirigeait la rédaction du Parisien, Villeneuve avait eu la peau de son adjoint Espérandieu. Ce dernier avait rebondi au JDD avant d'être coiffé par Villeneuve...
Samedi matin, l'article est donc mis au "menu" du journal du lendemain... Mais samedi après-midi, tout s'emballe. Jacques Espérandieu demande aux journalistes d'appeler la nouvelle "première dame" avant de publier le scoop. "Une façon de tuer l'info...", commente-on amèrement dans les couloirs du JDD. Sans surprise, Cécilia Sarkozy répond brièvement: "No comment". Plusieurs membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy interviennent alors. Il s'agirait de Claude Guéant, ex-directeur de la campagne présidentielle, de Laurent Solly, ex-chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, et de Franck Louvrier, l'homme des relations avec la presse.
Espérandieu résiste à ces pressions. Jusqu'au coup de téléphone d'Arnaud Lagardère, patron du groupe, qui exige que l'article soit remisé dans un tiroir. Ce qui est fait vers 20 heures...
La rédaction est sous le choc. Tous les journalistes ont en mémoire l'affaire Genestar, du nom du directeur de la rédaction de Paris Match, autre fleuron du groupe Lagardère. Il avait été viré en juin 2006 pour n'avoir pas prévenu son actionnaire d'une Une qui avait déclenché une colère noire de Nicolas Sarkozy. Le 28 août 2005, l'hebdomadaire avait en effet affiché un cliché suggestif de Cécilia Sarkozy en compagnie de son ami du moment, le publicitaire Richard Attias. Arnaud Lagardère avait attendu un an, mais il avait fini par satisfaire Nicolas Sarkozy, qu'il a un jour désigné comme "son frère".
Guillaume Bouchet et Pascal Riché
Jusque 11h nous avons pu entendre sur LCI que NS allait voter en compagnie de sa femme et de ses belles filles. Au moment du vote, elle n'était pas là et personne n'en a plus parlé jusqu'au soir au moment de son apparition à la sortie du Fouquet's. Déduction évidente, elle n'avait pas voulu apporter sa voix à NS. De plus, elle se fout "royalement" de ce que l'on peut penser d'elle.
De la même manière, nous n'avons pas entendu parler de son ARRIVEE au Fouquet's le lendemain matin, pour rejoindre son mari pour le départ en vacances. J'ai également remarqué qu'elle annoncait la couleur, lors de l'investiture à l'Elysées, couleur de sa robe "argent". Mais peut être nous dira t-on que c'est du domaine privé !!!
Pourtant que n'a t-on pas dit sur les tenues S Royal !!!
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